200 billets !

C’est le 200 ième billet de ce blog !

Quand on  commence une telle aventure, on ne sait jamais vraiment où l’on va…
C’est vrai que l’immense majorité des blogs stoppent très vite. Alors pourquoi continuer ?200

Vie et mort d’un blog

Au début du blogging, cela concernait beaucoup des jeunes, voir même très jeunes, et cela avait pour fonction de carnet intime. Et un jour l’auteur grandit, ou trouve l’âme sœur, ou… et il arrête, en laissant en plan les quelques amis qui le suivaient.

Aujourd’hui des entreprises, et non des moindres, intègrent le blogging dans leur stratégie marketing.
Des adolescentes continuent à parler de leur vie, de leurs habits,  parfums,… mais en le monétisant car elles sont rétribuées par les marques dont elles parlent.
Des partis, des groupes religieux, des associations… bloguent pour diffuser leurs idées…

Blog chronophage

Un blog cela prend beaucoup de temps.
Concrètement, pour ce blog, cela me prend au minimum 2 heures par jour.

Il faut le créer, le gérer, le sécuriser,… sur le plan informatique.
Il faut répondre à ceux et celles qui envoient des courriels, des commentaires,… lutter contre les spammeurs ou ceux qui veulent juste déverser la haine…
Il faut suivre un minimum les statistiques pour adapter au mieux en fonction de ses lecteurs, par exemple sur le plan technique, si on est lu majoritairement sur mobile, la mise en page sera à changer,…

Et surtout il faut  rédiger des articles. Cela suppose avoir l’idée, réussir à l’écrire… mais souvent, surtout avec le sujet de ce blog, cela nécessite de prendre le temps de vérifier ses sources… Parfois il faut envoyer le premier jet à un(e) ami(e) plus spécialisé(e) sur le sujet pour faire valider…

Et malgré tout cela, il faut rester soi-même…

boxe

Pourquoi continuer

Être utile aux autres

Je suis comme tout le monde. Parfois je doute. Quand on a passé des heures à rédiger un billet, et qu’il n’y a aucune réaction, on se dit « à quoi ça sert« .

Et puis on reçoit un coup de téléphone, ou on rencontre quelqu’un à une réunion,… qui nous dit « tu sais,  je mets jamais de commentaire, mais  ton billet sur […] cela m’a fait réfléchir. »

Ou brusquement un lecteur prend un long moment à faire un commentaire  fourni, détaillé, travaillé…  Ou un autre le répercute en l’indiquant sur Twitter ou sur Facebook…

Alors on se dit, même si c’est un peu prétentieux, que cela a servi à quelqu’un, et on se sourit à soi-même…

Être utile aussi à moi-même

Écrire publiquement oblige à réfléchir, à ne pas se contenter d’une réaction instinctive à un événement par exemple…

Cela oblige parfois à travailler, chercher, analyser des arguments auxquels on n’avait pas penser.

C’est aussi recevoir l’avis des autres, et c’est donc enrichir sa propre pensée.

Et puis, si on avance vers un monde meilleur, j’en profiterai aussi, et surtout mes enfants, neveux et nièces… en profiteront…

Défendre une cause, une idée, un rêve

Ce n’est pas du journalisme objectif, même si on vérifie ses sources…

En tout cas pour moi il s’agit d’avancer, à mon petit niveau de colibri, pour un monde plus juste, plus ouvert, plus convivial, plus écologique… où l’économie, l’informatique, le politique, le religieux,… soient au service de l’humain et non l’inverse.

Aller vers un monde riche de tout son monde,
que l’on soit homme ou femme, jeune ou vieux,
noir ou jaune, adepte de la religion X ou de la non religion Y,…

Et bien sûr il y a un parti-pris, assumé : pour que tous avancent il faut partir de ceux qui sont exclus.
Un de mes amis, Didier, disait :
« accès de tous, aux droits de tous, par la mobilisation de tous« .(1)

ML_King

Alors ?

Alors je relis ce que je viens d’écrire.
Je repense à une phrase d’Albert Einstein…

citation-Einstein

Et je me dis que cela vaut la peine de continuer.

Après tout, Mohamed Ali, Martin Luther King, Albert Einstein… 😉

Alors tant pis pour vous, vous devrez me supporter encore 😉

À suivre…

Michel Lansard

Notes
  1. Didier Robert, représentant ATD Quart Monde au  CESE (Conseil Economique Social et Environnemental) a choisi cette phrase comme titre d’un avis officiel, dont il était alors le  rapporteur, le 18 juin 2003.

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