Les temps sont durs mais il y a l’espoir

Ce week-end, Lyon était au centre de la vie politique française. Trois candidats à la présidentielle française y menaient leur meeting (Le Pen, Macron, Mélanchon).
À Paris un quatrième en faisant autant, Hamon ; tandis qu’un cinquième (Fillon) se débattait dans son PénélopeGate.
Sont-ils notre avenir ?

Voici donc quelques réflexions très personnelles, sur le vif…

reflexion

C’est pas terrible !

Nous sommes dans une période de grands changements politiques dans de nombreux pays (Grande-Bretagne, France, USA, … pour ne parler que de ceux qui font le plus notre actualité).
La planète est de plus en plus menacée.
Les conflits religieux, ou prétendument religieux, sont très forts.
La pauvrophobie augmente, et nombreux sont ceux qui rejettent les pauvres, les traitent de paresseux et parasites,…
L’étranger est vu trop souvent comme une menace, et seulement une menace…
Les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres…
Et j’en passe !

Face à cela une partie des citoyens se replient sur eux, rêvent de murs et de frontières  infranchissables…
Et l’histoire nous apprend que les plus pauvres payent plus largement le prix de telles situations, servant encore plus de boucs émissaires…

Il y a de quoi voir l’avenir de façon très sombre.

Et pourtant !

Des avancées ont été réalisées.

Que cela soit sur les plans économiques, sociaux, écologiques, scientifiques, médicaux, éducatifs, informatiques, industriels, énergétiques,… nous avons fait de véritables bonds en avant.
Et j’en passe !

Des temps de dialogue se créent un peu partout, malgré ou à partir des différences religieuses, culturelles, sexuelles, ethniques,…

Des actions de solidarité sont posées de ci de là, des expérimentation sociales, économiques, écologiques,… sont menées avec succès…

Il y a de quoi voir l’avenir avec optimisme.

Le piège de l’échelle sociale et la priorité aux plus pauvres

Depuis des siècles on nous dit qu’il y a une échelle sociale, tout en parlant égalité, fraternité,… On s’interroge pour savoir si « l’ascenseur social » fonctionne encore et pour qui,…

L’idée seait simple : si un progrès atteint le haut de l’échelle, il est supposé en descendre les échelons, par un simple ruissellement naturel. Et avec le temps tout le monde en profitera.

Certes on peut déjà se demander pourquoi un progrès devrait toujours commencer par les mêmes. Ne pourrait on pas, par exemple, tirer au sort ?  😉

Mais surtout on est bien obligé de constater que c’est largement faux. Les plus pauvres, les plus faibles, les plus exclus, ne profitent pas de ces progrès. Ou quand ils arrivent à eux, c’est fortement affaiblis, et très très longtemps après les autres !

Par contre, nombreux sont les exemples qui montrent que les progrès, peuvent facilement monter l’échelle sociale. Mieux, ils montent nettement plus vite qu’ils ne descendent !

Prenons par exemple les écoles Montessori. Dans l’immense majorité des cas elles sont aujourd’hui ouvertes à des familles qui peuvent payer un tel enseignement. Or l’origine de cette pédagogie vient  de quartiers pauvres italiens.
La pédagogie innovante a pris l’ascenseur social à vitesse grand V, en laissant en bas ceux qu’elle devait aider !

Une seule solution s’impose !
Si nous voulons que ces progrès profitent à tous, il faut commencer au plus bas de la prétendue échelle sociale, au niveau des plus faibles, des plus précarisés, des plus rejetés,…

Une utopie ? Sans doute au sens premier du mot puisque cela n’existe pas encore. Mais de nombreuses expériences prouvent que c’est possible et positif. L’action par exemple de l’UNICEF contre la mortalité infantile, complètement revue à la lueur de cette priorité, a donner des résultats très concluants. Je vous en reparlerai en détail…

Il reste cependant que c’est un sacré challenge !

2017, une année de mobilisation

Parmi les femmes et les hommes, les enfants… les associations, les partis, les églises, les entreprises, les écoles,… qui luttent avec force contre la misère, il en est un qui crie haut et fort cette priorité aux plus pauvres : ATD Quart Monde.

Il n’est pas seul. De plus en plus nombreux affirment la même direction. Mais face à la situation négative indiquée plus haut, il est aujourd’hui vitale de l’affirmer, ensemble, encore plus fort. Il est nécessaire de mobiliser encore plus de personnes et d’organismes.

ATD Quart Monde fête plusieurs anniversaires en cette année 2017. Ce mouvement international en profite alors pour lancer une vaste campagne mondiale :
« STOP PAUVRETÉ« .

Stop_Pauvrete

J’autre s’y associe

Comme je l’ai déjà annoncé j’ai décidé personnellement d’associer ce blog à cette campagne, et d’en faire ici le relais. Il ne s’agit pas d’abandonner les autres thèmes de ce blog. Au contraire ! Approfondir et favoriser la relation avec les autres, c’est le faire pour et à partir de TOUS les autres !
Et, en bonne logique, mettre la priorité sur cette campagne mondiale va dans le bon sens !

Les 2 semaines qui viennent je vous en présenterai donc plusieurs aspects,
en espérant que vous serez nombreux à y participer à un niveau ou à un autre.

Vive 2017 !

Mchel Lansard

À (re)lire :

–> http://jautre.com/adieu-2016-vive-2017/
–>  http://jautre.com/invite-cassam-uteem-president-mouvement-international-atd-quart-monde
–> http://jautre.com/mobilisation-2017-contre-misere-pauvrophobie/

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