Une histoire d’oiseaux et de bouteilles de lait
Cette histoire est connue mais je trouve que Jacques Chaize la raconte bien dans cette courte vidéo 😉
Et même s’il s’adresse ici aux entreprises, la réalité concerne les associations, les familles,… chacun de nous… et même plus…
Petite réflexion complémentaire
Cette histoire est intéressante en terme d’apprentissage. Mais elle me semble valable aussi en terme plus politique.
Au début des années 1900 les bouteilles de lait n’avaient pas de couvercle. Les deux espèces d’oiseaux avaient appris à profiter de la crème qui se trouvait dans la partie haute d’une bouteille. C’était une source très riche pour leur développement, tant individuel que collectif.
Puis les bouteilles ont été fermées avec des capsules d’aluminium.
Très vite le million de mésanges anglaises avait appris à percer les capsules. Cela leur a donné un avantage considérable pour leur survie, et là aussi, tant sur le plan individuel que collectif.
Les rouges gorges n’ont jamais regagné collectivement l’accès a la crème. Seuls quelques individus réussissaient à percer les capsules des bouteilles présentes dans leur secteur géographique. Et leur priorité était de défendre le dit secteur face aux rouges gorges. La survie de l’espèce était moins assurée.
Conclusion ?
La coopération l’emporte sur l’égoïsme, tant pour le résultat individuel que pour la survie de l’espèce.
Que faisons nous pour l’espèce humaine en ces temps où l’individualisme se renforce, et où les murs se construisent plus vite que les ponts…
Que faisons nous face à nos propres capsules à détruire, que sont la misère ou le réchauffement climatique,…
Michel Lansard