Les bonnes résolutions : un challenge !
Il est intéressant de s’y référer pour réfléchir aux nôtres aujourd’hui…
Babylone
Pour les babyloniens, la pratique était religieuse. Il s’agissait de promettre aux dieux de rembourser ses dettes et de rendre les objets que l’on avait emprunté, afin de remettre les compteurs à zéro pour la nouvelle année. Ainsi, l’ordre était maintenu dans les relations en insistant sur la responsabilité de chacun.
On peut donc dire que cela visait une sorte de cohésion sociale au sein de la communauté.
Dans notre période actuelle, où l’individualisme tend à dominer, cela peut être pertinent de se le rappeler…
Rome
Plus tard, les Romains consacraient le mois de janvier au dieu Janus qui, avec ses deux
visages, pouvait à la fois contempler le passé et le futur. Janus était le dieu des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes….
C’est l’occasion de se rappeler que le futur se bâtit à partir du passé, à condition de ne pas s’y enfermer…
Aujourd’hui
Les religions chrétienne, juive et musulmane conseillent de nos jours à leurs adeptes de profiter du premier jour de la nouvelle année pour méditer sur leur erreurs passées et chercher comment s’améliorer pour l’année à venir.
Alors ?
Croyant ou non, nous sommes nombreux à vouloir prendre de bonnes résolutions au premier de l’an, même si, le plus souvent, on se dit que l’on n’a pas trop suivi celles de l’année précédentes.
Indépendamment de nos difficultés, je trouve que l’on a perdu quelque peu l’esprit des
origines…
À partir des exemples citées ci-dessus, pensons nos résolutions en essayant de :
• bâtir l’avenir,
• sans renier le passé,
• sans s’enfermer dans nos erreurs,
• pour faire avancer la cohésion sociale de nos sociétés.
Un sacré challenge !
Michel Lansard