J'autre

Maudits sacs plastiques

Bien sur, les sacs plastiques sont souvent pratiques, en particulier pour faire son marché. Et pourtant…

Du marché

Ce samedi là elle roulait en vélo, tranquillement, mais justement le long du marché. Il y a du vent du sud. Beaucoup de papiers et autres déchets volent de ci de là.
Soudain patratas ! Cycliste et vélo se retrouvent brutalement par terre. Pas de blessure sérieuse pour elle, mais quelques dégâts matériels pour lui.
Un sac plastique est venu se coincer dans la chaîne du vélo !

Comme quoi il n’est pas besoin d’aller bien loin pour voir les effets négatifs de ces sacs plastiques.

Aux océans

Mais je me souviens aussi de ce que racontait Gérard D’Aboville, avec sa traversée du pacifique à la rame. Il n’y avait pas une seule journée sans qu’il ne croise des déchets flottants, y compris des sacs plastiques.
Ce sont entre autre les poissons, ou ailleurs les tortues marines, qui en pâtissent en les avalant…

Et il y a bien sûr  beaucoup d’autres aspects à signaler, vue la longévité de ces ustensiles, de 100 à 400 ans ! Pour quelques minutes d’utilisation !

L’interdiction arrive…

En France nous consommons encore 17 milliards de sacs plastiques ! Le gouvernement français a décidé de lutter contre cette invasion, et une interdiction partielle devait démarrer début janvier. Il va falloir reporter de 3 mois, suite à une demande d’information complémentaire de la part de la Commission Européenne.

Pour avoir des précisions sur cette interdiction, et ce qu’elle couvre :
–> http://www.lefigaro.fr/conso/2015/12/29/05007-20151229ARTFIG00003-interdiction-des-sacs-plastiques-comment-ca-marche.php

Ceci dit, petit colibri, il n’est pas interdit de commencer dès maintenant en faisant  notre prochain marché  😉

Mais il faut penser au nettoyage

Boyant Slat est un jeune étudiant néerlandais qui a un rêve : nettoyer les océans des 7,5 millions de tonnes de plastique ! Et son idée est simple sur le principe : poser des barrages flottants dans lesquels les courants marins apporteraient tout ce qui traine.

Il faut croire que ce n’est pas aussi farfelu qu’on pourrait le croire, puisqu’une cinquantaine d’ingénieurs  travaillent actuellement sur ce projet.
À découvrir ici :
–> http://www.theoceancleanup.com

Bon, ok, là le colibri est un peu plus gros 😉

Michel